by Sani David 23 Oct 2020 0 commentaires 598 Vues
Au Togo, plusieurs enfants ont manqué leurs rendez-vous de vaccination cette année. Une cause imputée à la Covid-19. La crise sanitaire a eu raison des campagnes de vaccination prévues pour le premier semestre de l’année 2020. Cette absence de vaccination n’est pas sans conséquence.
L’avènement de la Covid-19 bouscule les calendriers vaccinaux de par le monde. Selon le rapport de GAVI l'alliance des vaccins, au moins 13,5 millions d’enfants dans le monde ne pourront pas être vaccinés en raison du report des campagnes de vaccination. Des reports liés aux restrictions en vigueur pour limiter la propagation du Coronavirus. Au Togo au moins 715 319 enfants de 0 à 5 ans n’ont pas eu accès à leur vaccination au premier semestre de l’année, dans le grand Lomé et dans la région maritime.
Dans
le premier semestre de l’année 2020, deux campagnes de vaccination ont été
prévues au Togo. Une campagne de riposte contre la poliomyélite dans les
régions maritime et Grand Lomé chez les enfants de moins de 5 ans et une autre contre
la méningite à méningocoque A dans les régions plateaux, Centrale, Kara et
Savanes chez les enfants de 1 à 7 ans.
L’arrivée de la Covid-19 a contraint au report de ces échéances vaccinales. Les conséquences se sont vite fait ressentir dans les régions maritimes et du grand Lomé où le nombre de cas de poliomyélite a augmenté. De deux (2) cas avant la programmation de la campagne de vaccination, le nombre de cas est passé à huit (8). Des chiffres qui ont forcé à la programmation de la campagne de riposte contre la poliomyélite malgré la crise sanitaire.
Une campagne de vaccination à l’épreuve des rumeurs sur la
Covid-19
La hausse du nombre de cas de poliomyélite dans les régions maritime et Grand Lomé a contraint à la programmation d’une campagne de vaccination malgré la pandémie. C’est ainsi que du 24 au 27 septembre dernier, la campagne de riposte contre la poliomyélite a été faite. Elle a connu un fort taux de résistance.
Dans le Grand Lomé, près de la moitié de la population s’est montrée défavorable à la vaccination. A Kitchigan, un village périphérique de Lomé, la campagne fut étouffée dans l’œuf. Elle s’est confrontée à une population moins accueillante, parfois armée, parée à toute éventualité.
« L’accueil n’a pas été chaleureux. Dans une maison où nous sommes passés, une dame s’est préparée pour nous agresser. Pour elle, nous étions passés pour une vaccination de cobaye sur la Covid-19. Elle était armée d’une machette pour découper les vaccinateurs », a regretté Maxim Sanou, agent vaccinateur, rencontré sur les lieux.
« Quand tu arrives dans certaines maisons, on ne te considère pas comme un être humain. On va te chasser. Ils nous disent à nous d’aller vacciner nos propres enfants et de laisser leurs enfants tranquilles. Malgré nos explications, ils ont refusé qu’on vaccine leurs enfants», a témoigné Dieudonné Tébié, agent mobilisateur.
Les rumeurs sur les réseaux sociaux, parlent d’un vaccin contre la Covid-19 qui sera testé sur les africains. Pour la population, ce serait une initiative pour tester des vaccins contre la Covid-19 sur les enfants. Des allégations que dément le Dr Essotoma Beweli, Directeur de l’Action Sanitaire au cabinet du ministère de la Santé.
« Les gens sont partis de cette crise
sanitaire liée à la Covid-19 pour dire que la vaccination que nous faisons est
un vaccin test contre la Covid-19. Ce qui n’est pas le cas. Nous avons commandé
les vaccins déjà au premier trimestre de l’année 2020. Alors que notre premier
cas c’était en Mars. La commande des vaccins se fait avec l’appui des
partenaires (l’OMS, l’Unicef… ndlr). Comment nous, entant que responsables et nos confrères qui travaillent dans ces
institutions, nous allons commander des
vaccins qui ne sont pas de qualité pour vacciner nos propres enfants ? Il
faut que la population ait confiance en notre système de santé ».
Les efforts fournis dans la lutte contre les maladies sont menacés en cette période de crise sanitaire. Cette situation peut malheureusement conduire à une résurgence de certaines épidémies au Togo.
David Sani
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