Exiger l’hygiène dans les restaurants de rue

Exiger l’hygiène dans les restaurants de rue
Extrait de l'article: A Lomé comme dans plusieurs capitales africaines, les rues sont bordées de petites tables et de bancs où les gens s’installent pour acheter et consommer un repas rapide et bon marché. Malheureusement, d’une manière générale, l’hygiène...

A Lomé comme dans plusieurs capitales africaines, les rues sont bordées de petites tables et de bancs où les gens s’installent pour acheter et consommer un repas rapide et bon marché. Malheureusement, d’une manière générale, l’hygiène sur ces lieux de restauration, laisse à désirer. Vues les conditions dans lesquelles la plupart de ces restaurants ou points de vente sont tenus, on peut facilement reconnaitre que les aliments qui y sont vendus peuvent constituer un danger pour la santé publique.

Ne plus tolérer les mauvaises conditions d’hygiène

Les restaurants de rue qui sont les mauvaises conditions d’hygiène, exposent les consommateurs à des maladies. Malgré ce constat, la plupart des consommateurs semblent être tolérants vis-à-vis de ces pratiques alimentaires à risque. Dans une enquête commanditée en août 2020 par Vétérinaires Sans Frontières Suisse (VSF-Suisse) auprès des consommateurs de viande à Lomé, 60% avaient mentionné « les mains sales » comme facteur de contamination des aliments, 54% avaient mentionné l’exposition des aliments à l’air libre et 32% avaient mentionné l’abattage d’animaux malades comme autre facteur. Ces résultats montrent qu’une grande majorité des consommateurs n’est pas ignorante des risques sanitaires en consommant certains aliments de rue dans des conditions insalubres. Les fidèles consommateurs ont tendance à tenir compte surtout du prix des repas à leur portée et donc sont peut-être déjà habitués à leur goût.

Contribuer à améliorer les meilleures conditions d’hygiène

Les efforts déployés pour l’amélioration de la qualité de l’alimentation n’impliquent pas souvent les consommateurs en tant qu’entité clé ; ils sont le plus souvent focalisés sur les vendeurs, à travers les formations et les sensibilisations, et sur le renforcement des moyens de contrôle par les autorités.

Il est tout aussi important que les consommateurs prennent conscience du rôle important qu’ils ont à jouer dans la démarche d’amélioration de la qualité de l’alimentation de rue. Cette prise de conscience doit pouvoir s’appliquer au moment de choisir le lieu d’achat des repas, en priorisant les lieux de vente qui garantissent les meilleures conditions d’hygiène alimentaire. Il y a bien une différence entre un rôtisseur de viande qui expose les morceaux dans une caisse fermée et un autre qui les laisse à l’air libre. De plus, au moment d’acheter l’aliment, il faut faire des recommandations   au vendeur : lui dire, par exemple, de couvrir la viande contre la poussière ou contre les mouches, ou de poser la question sur l’origine de la viande. Plus les consommateurs seront exigeants, mieux les commerçants amélioreront la qualité de leur repas et l’hygiène du milieu où ils vendent.

Source : ONG Vétérinaires Sans Frontières-Suisse (VSF-Suisse)

 

Auteur
sa
Rédacteur
Raymond DZAKPATA

A Lomé comme dans plusieurs capitales africaines, les rues sont bordées de petites tables et de bancs où les gens s’installent pour acheter et consommer un repas rapide et bon marché. Malheureusement, d’une manière générale, l’hygiène...

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