Le neem contre les toxines, bactéries et parasites

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Extrait de l'article: Officiellement déclaré « arbre du 21è siècle » par les Nations Unies, le neem est sans égal pour éliminer les toxines qui encombrent le sang et causent des problèmes cutanés. Il tonifie les muqueuses tout en les purifiant de leurs toxines. Son potent

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Officiellement déclaré « arbre du 21^è siècle » par les Nations Unies, le neem est sans égal pour éliminer les toxines qui encombrent le sang et causent des problèmes cutanés. Il tonifie les muqueuses tout en les purifiant de leurs toxines. Son potentiel antiseptique élimine la plupart des bactéries, des fongus et des parasites.

La vertu principale du neem est d’éliminer les toxines au niveau du sang et de la peau. À ce jour, plus de 140 composés chimiques ont été isolés à partir des diverses parties de l’arbre. Le neem est incomparable pour réduire les toxines en circulation, par exemple lorsque la peau souffre des effets néfastes d’une désintoxication trop rapide de l’organisme. En revanche, ce n’est pas la meilleure plante pour déloger les toxines profondément stockées dans les milieux non-vascularisés de l’organisme.

Effet purificateur

Le neem permet d’éliminer les toxines en circulation sans nécessairement déloger celles enfouies plus profondément dans le corps. Cet effet purificateur s’exprime par la saveur très amère du margousier, indiquant ses fonctions utiles à la désintoxication. Certains composants de la feuille possèdent un effet antihistaminique qui dilate les vaisseaux sanguins, relâche quelque peu l’hypertension et calme légèrement le stress. Il semble également capable de retarder la coagulation du sang au besoin.

Propriétés sur le système génito-urinaire

Le neem est diurétique et lithotritique, ce qui signifie qu’il stimule la production d’urine et contribue à broyer les calculs urinaires pour permettre leur élimination naturelle. Il aide également à diminuer le taux de créatinine lorsqu’il est trop élevé. Cette plante exerce une action emménagogue, aidant à déclencher les menstruations, bien que ce ne soit pas sa meilleure utilisation.

Énergie et bactéries

Le corps dépense constamment de l’énergie pour gérer les bactéries. Si leur niveau est excessif, on se sent « à plat » car le mécanisme de défense doit dépenser trop d’énergie pour les combattre. En utilisant le neem en interne et en externe, on peut gérer ces bactéries pour éviter leur prolifération, réduisant ainsi l’énergie dépensée par le corps. Consommer une certaine quantité de neem quotidiennement peut détruire les bactéries gênantes de la région intestinale et maintenir le côlon propre et exempt d’infections.

Recette d'Infusion de neem

Recette : 1 à 2 cuillères à café de feuilles de neem sèches (ou 1 poignée si on utilise des feuilles fraîches), 1 tasse d’Eau (250 ml), 01 cuillère à soupe de Miel (facultatif) pour adoucir le goût. Si on utilise des feuilles fraîches, les laver soigneusement. Si on utilise des feuilles sèches, s’assurer qu'elles sont bien sèches et propres. Dans une petite casserole, porter l’eau à ébullition. Ajouter les feuilles de neem à l’eau bouillante. Réduire le feu et laisser mijoter pendant 5 à 10 minutes. On peut ajuster le temps d'infusion selon la force souhaitée. Filtrer les feuilles de l’infusion à l’aide d’une passoire ou d’un filtre à thé. Si on le souhaite, ajouter un peu de miel pour adoucir le goût. Boire l’infusion tiède. On peut en boire 1 à 2 tasses par jour, selon les recommandations.

Précautions

L’usage du neem n’est pas dénué d’effets secondaires. Un usage inapproprié peut engendrer vomissements, selles molles ou faims excessives. Avant de commencer tout usage interne régulier du neem, surtout en cas de problèmes de santé ou de prise de médicaments, il est conseillé de consulter un médecin. Bien que le neem soit généralement sûr en petites quantités, des doses élevées peuvent provoquer des effets secondaires comme des troubles digestifs ou des réactions allergiques. Les femmes enceintes ou allaitantes doivent éviter l’utilisation du neem, sauf avis contraire de leur médecin.

Gamé KOKO