Aliments pour faire le jeûne

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Extrait de l'article: Le jeûne, pour ses vertus spirituelles, détoxifiantes ou métaboliques, attire aujourd’hui l’attention de nombreuses personnes de santé naturelle. Mais bien jeûner ne se limite pas à s’abstenir de manger. Le choix des aliments avant et après la péri..

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Le jeûne, pour ses vertus spirituelles, détoxifiantes ou métaboliques, attire aujourd’hui l’attention de nombreuses personnes de santé naturelle. Mais bien jeûner ne se limite pas à s’abstenir de manger. Le choix des aliments avant et après la période de jeûne joue un rôle indispensable pour préserver l’équilibre du corps.

Faire le jeûne, qu’il soit religieux, thérapeutique ou intermittent, exige plus que de la volonté. Il s’agit d’un véritable exercice d’équilibre entre privation et nutrition, où chaque repas compte. Si l’abstinence temporaire permet au corps de se régénérer, les aliments consommés avant et après la période de jeûne déterminent en grande partie les bénéfices obtenus. Voici les aliments à privilégier pour soutenir l’organisme et éviter la fatigue, la déshydratation ou les carences.

Que boire ou consommer pendant la phase de jeûne ?

Pour que le jeûne reste « efficace », il faut éviter l’apport calorique ou du moins très limité. Par exemple, on peut boire de l’eau, Eau de coco, thé vert, bissap léger ou tisane sans sucre (gingembre, citronnelle, menthe), ou du café sans sucre ni lait ni crème (ou très peu) dans certains jeûnes. Cela ne « casse pas le jeûne ».

Il faut éviter tout aliment ou boisson à calories élevées, ou sucrée, pendant la période de jeûne si l’on veut rester dans l’état « jeûné ».

Donc, pendant la phase sans manger, la priorité est l’hydratation et boissons sans calories, et surtout éviter de déclencher de réponse métabolique forte.

Que manger pendant la fenêtre d’alimentation ?

Quand vient le moment de manger, il est judicieux de choisir des aliments qui apportent des protéines pour maintenir la masse musculaire, la satiété et la stabilisation de la glycémie, des fibres, des fruits et légumes, pour la digestion, la satiété et la santé intestinale, des graisses de qualité (mono-insaturées, oméga-3) pour la santé globale, des glucides complexes et des grains entiers pour fournir de l’énergie et éviter les pics glycémiques.

Quelques exemples concrets : riz local complet, fonio, mil, sorgho, igname bouillie, patate douce, maïs, haricots, niébé, voandzou, poissons, œufs, poulet, viande maigre, gboma, « gnatou », gombo, chou, carotte.

Privilégier des fruits frais tels que la papaye, mangue, orange, pastèque pour les vitamines et fibres.

Ce qu’il vaut mieux éviter ou limiter

Même pendant la fenêtre d’alimentation, pour que le jeûne apporte des bénéfices, certains aliments doivent être limités. On note entre autres, les aliments ultra-transformés, riches en sucres ajoutés ou en graisses saturées, les boissons sucrées, jus de fruits très sucrés, sodas, fast-food. Pendant la phase de jeûne, il faut éviter tout apport calorique qui peut « rompre le jeûne ».

Bienfaits de ces aliments à adopter

Une alimentation riche en nutriments permet de bien tolérer le jeûne, d’éviter les fringales ou les déséquilibres. Elle permet de préserver le muscle, optimiser la satiété, réduire la réponse glycémique excessive après les repas. Cela aide à maximiser les effets positifs du jeûne (métabolisme, insuline, etc.), tout en limitant les effets indésirables. Une mauvaise alimentation durant la fenêtre peut annuler certains bénéfices du jeûne.

Attention

Le jeûne ne doit pas être vu comme un permis de « manger n’importe quoi » pendant la fenêtre d’alimentation. Si on a des conditions médicales (diabète, grossesse, etc.), consulter un professionnel. Il est important de rester bien hydraté, même en phase de jeûne.

Adapter l’alimentation à son contexte culturel, ses ressources financières, matérielles et son corps.

Raymond DZAKPATA (Source : Health shot &  Hopkins Medicine)