Après jeûne : bonnes habitudes à adopter

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Extrait de l'article: La période qui suit un jeûne est aussi importante que le jeûne lui-même. Pour garantir l'efficacité de l'expérience et ancrer ses bénéfices dans le quotidien, il est essentiel d'adopter des habitudes saines et progressives. La reprise doit être...

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La période qui suit un jeûne est aussi importante que le jeûne lui-même. Pour garantir l'efficacité de l'expérience et ancrer ses bénéfices dans le quotidien, il est essentiel d'adopter des habitudes saines et progressives. La reprise doit être planifiée avec soin et idéalement durer autant de temps que le jeûne afin d'éviter de brusquer l'organisme.

La réintroduction de l'alimentation doit être extrêmement douce. Il est vital de commencer par une hydratation abondante, en privilégiant des liquides digestes comme les bouillons, bouillies, yaourts et les jus de légumes frais. L'astuce principale pour bien sortir du jeûne est de rester sur une alimentation sous forme liquide pour de base.

Ce qu’il faut savoir

Après une longue période de jeûne, il est essentiel de reprendre l'alimentation avec prudence pour ne pas agresser l'organisme. Les aliments solides doivent être réintroduits progressivement, en se concentrant initialement sur une alimentation uniquement végétale et naturels, en bannissant les produits transformés ou trop gras. L'organisme est sensible, alors manger doucement et au calme pour aider l’estomac à bien redémarrer. Ce n'est que plus tard que l'on intègre les protéines végétales, comme les légumineuses et les oléagineux, puis, pour ceux qui le désirent, les protéines animales légères (poissons, œufs).

La reprise alimentaire pas à pas

La première semaine de la reprise est structurée pour une transition en douceur. Elle débute par la consommation de fruits et légumes crus ou cuits à basse température, comme la papaye, la banane ou des bouillons de légumes étant idéaux. L'organisme peut ensuite réintégrer des éléments plus complexes comme les épices douces, les aliments lactofermentés, les fruits secs préalablement trempés et les huiles végétales de qualité telles que l’huile de coco, huile d’arachide. Par la suite, on introduit les céréales sans gluten, les légumineuses, et enfin les protéines animales légères. Les aliments plus lourds (viande, café, sel, pâtisseries) doivent être réintégrés avec une extrême modération par la suite, l’idéal étant de continuer à les consommer ponctuellement pour ne pas encrasser l'organisme. L’écoute de la « vraie faim » et la confiance en ses ressentis sont les meilleurs indicateurs pour réussir cette transition et commencer un nouveau chapitre de vie plus sain.

Activité physique et bien-être mental

Pour prolonger les bénéfices du jeûne, la reprise de l'activité physique doit se faire en douceur. Il est conseillé de commencer par des exercices légers, comme la marche quotidienne, en alternant toujours avec des périodes de repos. Le but n'est pas la performance, mais le maintien d'une activité physique régulière et douce pour bien récupérer son équilibre.

Sur le plan mental, le jeûne est une occasion de faire le vide pour accueillir le nouveau. Ce n’est pour rien que les spiritualistes le conseil. Il faut donc continuer d'être à l'écoute de son corps et de ses ressentis. Poursuivre les pratiques spirituelles telles que la méditation ou la prière aide à maintenir l'élan de bien-être acquis. La phase post-jeûne est le moment idéal pour identifier de nouvelles habitudes de vie saines et durables, en se basant sur l'expérience vécue.

Le jeûne peut entraîner divers risques tels que des maux de tête, des étourdissements, des nausées, une fatigue intense, et une perte de masse musculaire. Les risques sont plus importants pour les personnes fragiles, notamment celles souffrant de maladies chroniques, et peuvent inclure des carences nutritionnelles, des déséquilibres hormonaux, voire une dégradation du capital osseux pour des jeûnes prolongés. Le jeûne doit être pratiqué avec prudence et, si possible, sous surveillance médicale, en particulier pour les personnes atteintes de pathologies.

Esther KOLANI (Source : clairiereetcanopee.com )