Perte d’audition : prise en charge médicale gratuite de la petite Nina par la fondation de la Bank of Africa Togo

Perte d’audition : prise en charge médicale gratuite de la petite Nina par la fondation de la Bank of Africa Togo
Extrait de l'article: Les problèmes de surdité deviennent de plus récurrentes dans les communautés africaines. Selon l’OMS, Environ un tiers des personnes de plus de 65 ans sont touchées par un déficit auditif invalidant, dont la majorité vit en Asie du Sud, dans la régio

Les problèmes de surdité deviennent de plus récurrentes dans les communautés africaines. Selon l’OMS, Environ un tiers des personnes de plus de 65 ans sont touchées par un déficit auditif invalidant, dont la majorité vit en Asie du Sud, dans la région Asie-Pacifique et en Afrique subsaharienne. Chez les enfants, la situation est aussi inquiétante. Plusieurs enfants sont nés avec des difficultés auditives ou sont victimes de déficiences auditives unilatérales. Plusieurs causes sont à la base. Il s’agit entre autres de l’hérédité, les maladies, les accidents et les infections in-utero. La prise en chargé de la déficience auditive en Afrique est problématique. On note un manque de spécialistes, la faiblesse du plateau technique et plus encore le manque de moyens financiers pour payer les traitements. Ce qui aggrave la situation chez certains enfants ou patients. Heureusement qu’il y a des bonnes volontés, des institutions qui, à travers leur politique de Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE), viennent au secours de ces personnes. C’est le cas de Bank Of Africa (BOA) Togo. Elle est très engagée dans les actions sociales et de promotion de la santé. En mars 2024, dans l’une de ses actions, BOA TOGO a accordé à une petite fille dénommée Nina, âgée de 4 ans, une prise en charge intégrale de son traitement de surdité. Une action qui a redonné espoir à toute sa famille.

En 2023, Nina écolière à la maternelle dans un établissement à Lomé, a contracté les oreillons. « Lorsque nous avons remarqué les oreillons chez Nina, je l’ai conduite à l’hôpital pour le traitement. Le lendemain, son enseignante nous a informé qu’elle manifestait des difficultés à entendre. Autrement dit, Nina n’écoutait plus bien. Le soir à la maison, quand on lui parle, elle dit qu’elle n’entend pas. J’ai contacté un médecin qui nous a référé à un professeur spécialiste ORL. Après diagnostic, le spécialiste a déclaré être stupéfait car, notre fille souffrirait d’une perte d’audition très avancée, voire en phase terminale et irréversible », témoignage M. Shérif le père de Nina.


La situation de Nina a plongé toute sa famille dans le désarroi et la tristesse. Le protocole de traitement réalisé par le spécialiste ORL, n’a pas marché. « Le médecin traitant m’avait avoué que dans sa carrière, c’est la première fois qu’il voyait une enfant de moins de 5 ans, victime d’une telle perte d’audition suite à une infection. Alors, il n’y a pas de protocole de traitement bien défini pour ce cas chez un enfant. Il a essayé un traitement, mais cela n’a pas donné le résultat. Nous avons, alors fait le tour de Lomé dans certaines grandes cliniques, et grands centres publics, mais rien. Au contraire au jour le jour, la situation de Nina s’empirait. Elle finit par perdre aussi le parler. Puisqu’elle n’écoutait plus rien, elle n’arrivait plus à parler. C’était très, très difficile à la maison », a déclaré en sanglot, le père de Nina.

Une lueur d’espoir

Un médecin ORL avait parlé aux parents de Nina, d’une fondation qui aide les patients de différentes pathologies dont ceux de la surdité, à suivre un traitement adéquat à l’étranger.  « Précipitamment nous sommes allés à l’adresse de la fondation. Il s’agit de Bank Of Africa (BOA) Togo. Dieu merci, c’est du réel. Notre fille a été acceptée pour bénéficier d’un programme de traitement », a confié M. Shérif.




En effet, il s’agit du programme NASMA exécuté par la Fondation de la BOA en collaboration avec la Fondation Lalla Asmae basée au Maroc. L’objectif du programme, est de réaliser le diagnostic précoce des troubles auditifs chez les nouveau-nés, et les enfants de moins de 5 ans, de faire leur prise en charge médicale afin qu’ils retrouvent l’ouïe grâce aux implants cochléaires et à l’accompagnement orthophonique, ainsi que l’échange d’expériences et d’expertises entre les médecins marocains et leurs confrères de pays africains.

 

Le dénouement

Nina a bénéfice d’un paquet de traitements gratuits au Maroc. Aujourd’hui, elle porte son implant cochléaire qui lui permet de suivre le processus de son traitement. « C’est une grande lueur d’espoir qui renait dans ma famille. Les larmes et la tristesse cèdent peu à peu la place à l’espoir. La situation de ma fille n’est qu’un cas parmi tant d’autres en Afrique en général et au Togo en particulier. Je plaide afin que les parents approchent la Bank Of Africa Togo pour prendre des informations et inscrire leurs enfants pour bénéficier de ce programme. J’aimerai au nom de toute ma famille remercier tous ceux que nous avons contactés et qui n’ont pas été indifférents. Ils ont fait ce qui était de leur possibilité pour nous aider. Nos remerciements spéciaux à tous les initiateurs et acteurs du programme NASMA, les Fondations de la BOA et Lalla Asmae au Togo et au Maroc », a dit avec reconnaissance M. Shérif. 

En plus de la prise en charge de Nina, la BOA Togo a payé le traitement d’une adolescente de 14 ans, victime du cancer de sein. Elle avait été consultée lors de la campagne de dépistage gratuit organisé par BOA. La BOA Togo a aussi posé plusieurs autres actions dont l’assistance apportée aux orphelinats à travers le pays.

Gamé KOKO

Auteur
sa
Rédacteur
Abel OZIH

Les problèmes de surdité deviennent de plus récurrentes dans les communautés africaines. Selon l’OMS, Environ un tiers des personnes de plus de 65 ans sont touchées par un déficit auditif invalidant, dont la majorité vit en Asie du Sud, dans la régio

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