AVC : reconnaître les signes pour agir vite

AVC : reconnaître les signes pour agir vite
Extrait de l'article: Détecter les premiers symptômes d’un accident vasculaire cérébral (AVC), c’est la meilleure façon de prévenir les séquelles. Plus l’intervention est précoce, moins les risques de mortalité et de séquelles seront importants.

Détecter les premiers symptômes d’un accident vasculaire cérébral (AVC), c’est la meilleure façon de prévenir les séquelles. Plus l’intervention est précoce, moins les risques de mortalité et de séquelles seront importants.

Des études menées récemment aux CHU Sylvanus Olympio, au CHU de Kara et Campus de Lomé ont montré que plus de 50% des patients admis en hospitalisation sont atteints d'AVC  dans les services de neurologie et les cas d’AVC ne cessent d’augmenter. La situation des AVC au niveau national est alarmante. Le Spécialiste de Neurologie et des pathologies neurovasculaires, Chef de Division de la surveillance des Maladies Non Transmissibles au ministère en charge de la santé Pr Mofou Bélo, a souligné qu’en 2022, environ 3850 personnes sont allées à l’hôpital pour raison d’AVC. A lome, seule, 2500 personnes ont été victimes d’AVC. Environ 1000 personnes en sont mortes. Cette information a été donnée le 21 Octobre 2023, lors d’une campagne de sensibilisation sur l’AVC, organisée par l’association 3A (Ananias, Azarias Misaël ).

Ischémique, hémorragique : quels sont les différents types d’AVC ?

L’AVC traduit un défaut soudain d’irrigation dans une partie du cerveau. Le tissu cérébral n’étant plus irrigué, les neurones meurent. Il s’agit d’une urgence médicale absolue qu’il faut prendre en charge rapidement pour augmenter les chances de survie et pour éviter que des parties du cerveau ne soient endommagées, causant une paralysie ou un handicap intellectuel.


Il existe deux types d’AVC : l’AVC ischémique, lorsqu’une artère du cerveau est bouchée par un caillot (80 % des cas) et l’AVC hémorragique, lorsqu’une artère éclate, provoquant une hémorragie cérébrale. L’hypertension artérielle, l’obésité, le diabète, les antécédents cardiovasculaires, le tabagisme et un excès de mauvais cholestérol (LDL) sont les principaux facteurs de risque.

Dans 20 % des cas, l’AVC est précédé par un accident ischémique transitoire (AIT). Les signes d’alerte sont les mêmes, mais ils ne durent que quelques minutes. « La prise en charge de ces AIT dans les 48 heures permet d’éviter dans 80 % des cas la survenue d’un AVC », souligne le Dr Michaël Obadia, Chef de l’unité neuro-vasculaire à la Fondation opthalmologique Adolphe de Rothschild (Paris).

Comment savoir si on fait un AVC ? Quels sont les symptômes ?

Lorsqu’un accident vasculaire cérébral survient, les premières heures sont cruciales. L’AVC se manifeste de façons différentes selon la zone du cerveau touchée. Survenant brutalement, un ou plusieurs de ces cinq signes doivent alerter : paralysie, faiblesse ou engourdissement d’une partie ou de la moitié du corps, déformation de la bouche, difficultés à parler (troubles de la parole), perte soudaine de la vision d’un œil ou d’une partie du champ visuel, troubles de l’équilibre, de la coordination ou de la marche, mal de tête intense et inhabituel.

William O.

Auteur
santé éducation
Rédacteur
Abel OZIH

Détecter les premiers symptômes d’un accident vasculaire cérébral (AVC), c’est la meilleure façon de prévenir les séquelles. Plus l’intervention est précoce, moins les risques de mortalité et de séquelles seront importants.

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