Comment détecter un début d’infarctus ?
- Posted on 15/11/2022 21:59
- Film
- By abelozih@sante-education.tg
Extrait de l'article: L’infarctus du myocarde fait partie des maladies cardiovasculaires les plus fréquentes. Il est donc important d’en connaître les symptômes, des plus typiques au moins soupçonnés, pour être pris en charge rapidement en cas d’attaque et ainsi améliorer
L’infarctus
du myocarde fait partie des maladies cardiovasculaires les
plus fréquentes. Il est donc important d’en connaître les symptômes, des plus
typiques au moins soupçonnés, pour être pris en charge rapidement en cas
d’attaque et ainsi améliorer le pronostic.
Parmi
les plus fréquentes causes de décès par maladie
cardiovasculaire, on retrouve l’infarctus
du myocarde, plus communément appelé crise cardiaque. Mais
qu’est-ce que cela signifie exactement ? L’infarctus désigne l’obstruction
d’une ou de plusieurs artères coronaires, qui sont les artères nourricières du
cœur. Celui-ci n’est donc plus approvisionné en sang et en oxygène. Cette
obstruction résulte, dans la grande majorité des cas, de la rupture d’une
plaque d’athérome, correspondant au développement de graisses c’est-à-dire les
lipides sur la paroi des artères. Si les adultes sont quasiment tous porteurs
de plaques d’athérome, certains facteurs accélèrent leur survenue et rendent
ainsi plus à risque d’infarctus, comme le tabac, l’hypertension artérielle,
le diabète,
l’excès de graisses animales, le surpoids et
l’obésité.
Une crise cardiaque sans
symptôme ?
Dans la
majorité des cas d’infarctus, la présence de symptômes plus ou moins typiques
permettent donc de mettre la puce à l’oreille. Mais il y a des
crises cardiaques qui passent inaperçus en raison de l’absence de signes
d’alerte : c’est ce que l’on appelle l’infarctus
silencieux ou l’infarctus asymptomatique. On l’observe
souvent chez les personnes diabétiques, car elles ont des douleurs très
atténuées. Une perception moindre des symptômes qui peut être due à une
complication du diabète : en effet, la neuropathie
diabétique est une pathologie qui atteint les nerfs de
l’organisme et perturbe considérablement la sensibilité à la douleur. Alors,
comment peut-il être détecté ? A l’occasion d’un électrocardiogramme. D’où
l’importance d’un suivi cardiologique régulier chez les personnes à risque.
Peu
importe sa forme : l’infarctus constitue une urgence vitale puisque
10% des victimes en meurent dans l’heure. En cas d’observation de symptômes
plus ou moins clairs, il n’y a qu’une seule chose à faire : agir vite
pour améliorer le pronostic.
Mesures
pour réduire les récidives
Mais la
prise en charge ne s’arrête pas là, car les risques de récidive et de
complications sont bel et bien présents. Afin de les réduire, un
traitement médicamenteux, des mesures hygiéno-diététiques et un suivi médical
régulier doivent impérativement être mis en place. Après l’infarctus, le
patient va sortir avec plusieurs types de médicaments. Dans un second temps, on
lui demandera d’arrêter de fumer, de contrôler ses graisses, sa tension
artérielle et son diabète. On lui proposera de manger le plus sainement
possible : l’alimentation doit être saine, variée et équilibrée, basée sur les
fruits et légumes. Limiter sel, sucre et gras. Par ailleurs, il convient de
pratiquer une activité physique régulière et adaptée. Si la
rééducation cardiaque est préconisée, les patients sont peu nombreux à suivre
les séances : il n’y a que peu d’entre eux qui passent en réadaptation.
Jean ELI
Source :
« Doctissimo »