CRTEL-UEMOA : Assurer la baisse des tarifs et la qualité de services

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Extrait de l'article: Lomé abrite du 24 au 28 juillet 2023, La 14ème réunion du Comité des régulateurs nationaux des télécommunicateurs (CRTEL) de l’UEMOA. Cette rencontre a pour objectif de réfléchir sur la cherté des tarifs sur les communications communautaires, les pro

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Lomé abrite du 24 au 28 juillet 2023, La 14^ème réunion du Comité des régulateurs nationaux des télécommunicateurs (CRTEL) de l’UEMOA. Cette rencontre a pour objectif de réfléchir sur la cherté des tarifs sur les communications communautaires, les problématiques de couvertures et de qualité des services, la modernisation des méthodes de régulation du secteur. Les travaux ont été ouverts par Michel Yaovi Galley, Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP-Togo). C’était en présence de Aminata Lo Paye, Représentante résidente d la commission de l’UEMOA au Togo.

Les 8 pays de l’UEMOA souhaitent plafonner le prix des appels et ne plus imposer de frais de roaming exorbitants.  Traiter les tarifs et la qualité de service sont des sujets de préoccupation majeure qui ont un véritable impact sur les populations. Telle est la preuve inébranlable de l’engagement et de la détermination du CRTEL à contribuer à transformer durablement les conditions de vie des populations.

Durant 05 jours, ces experts venus des pays de la sous-région vont statuer en premier lieu de la question des tarifs des communications sous régionales. Le second point à l’ordre du jour est celui relatif à la qualité de service offert aux usagers. En dehors de ces deux (2) thématiques auxquels, la réunion se propose d’aborder un troisième thème, qui est de grande actualité et qui interpelle nos modes de fonctionnement classique. Il s’agit de l’intelligence artificielle.

Favoriser une régulation efficace du secteur des télécommunications

Au Togo, les problématiques des tarifs et de la qualité de services sont traités avec la plus grande priorité. C’est l’exemple de l’axe 3 de la feuille de route gouvernementale qui vise à poursuivre la modernisation du Togo et renforcer ses structures grâce au numérique. Ces objectifs ne pourront être atteints si les tarifs des services en général, et ceux offerts sur le plan national sont trop élevés au regard du pouvoir d’achat de nos citoyens, ou si la qualité de services offerts par les opérateurs n’est pas au rendez-vous. Consciente de son rôle central, l’ARCEP Togo, a fait des problématiques des tarifs et de la qualité de service, des sujets d’intérêt majeur en mettant en place les méthodes modernes de la régulation par la donnée.

« En effet, grâce à la pratique de la régulation par la donnée, l’ARCEP Togo a amené les opérateurs togolais à fournir aux consommateurs les informations justes et nécessaires pour comparer les offres afin de pouvoir faire un choix éclairé. Grâce à la régulation par la donnée, chaque opérateur togolais sait où se situent ses offres et ses tarifs par rapport aux concurrents et pas rapport aux autres opérateurs au sein de l’UEMOA. Ce qui a eu pour effet d’amener les opérateurs à faire des refontes tarifaires substantielles dans l’intérêt de tout l’écosystème. En effet, au cours de ces deux dernières années, les tarifs mobiles ont baissé de 63% pour l’opérateur historique et de 71% pour son concurrent et les tarifs fixes data précédemment chers sont maintenant dans la moyenne régionale. », a souligné Michel Yaovi Galley, Directeur Général de l’ARCEP Togo.

En ce qui concerne la qualité des services, l’ARCEP Togo a opéré les investissements nécessaires pour mettre en place un centre moderne de supervision de la qualité de service. « Nous avons, en outre, acquis des équipements de mesure drive test de dernière génération. Ce qui nous permet aujourd’hui de mener quotidiennement des contrôles de qualités services, de conduire de grandes campagnes nationales de mesure de qualité de service deux fois par an », a indiqué le DG de l’ARCEP Togo.

La 14^ème réunion annuelle du CRTEL est, pour la commission de l’UEMOA, l’occasion de rappeler l’existence du Programme Régional de Développement de l’Economie Numérique que la démarche de transition numérique dans laquelle nos Etats se sont engagés. Ce programme a pour objectif de contribuer à l’accroissement de l’utilisation des services numériques dans les activités économiques et sociale dans l’espace UEMOA. Il traite de quatre principaux axes, à savoir le renforcement de la gouvernance du secteur de l’économie numérique, l’amélioration de l’accès des usagers aux services numériques, l’accroissement de l’offre de service numériques, la promotion de l’innovation et le développement de la recherche.

William O.