by Mignake Gnim Zabdiel 28 Jul 2020 0 commentaires 514 Vues
En 2018
l’Organisation Mondiale de la Santé recensait 325 millions de personnes touchés
par l’hépatite B et C dans le monde. Ces virus de l’hépatite sont les plus
courants dans notre pays le Togo avec la majorité des parts attribuée à
l’hépatite B. Avec le Cabinet Nouvelle Formule Sanitaire (NFS-Togo) nous menons
la lutte contre les hépatites depuis 2012. C’est fort de cette expérience
d’acteurs que nous pouvons dire que la situation ne semble pas s’améliorer.
Dans le compte de la journée mondiale anti-hépatite du 28
juillet 2019, nous avons réalisé une étude sur 1000 sujets à Lomé et ses
environs. 21,5% (soit 215) de ces personnes dépistées étaient positifs au virus
de l’hépatite B et 1,6% positifs au virus de l’hépatite C. Le taux de personnes
infectés par le virus de l’hépatite B sur cet échantillon dépasse de loin la
moyenne des 8% publié par l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS). Le
rapport mondial de l’OMS sur l’hépatite pour 2017 (WHO Global hepatitis report,
2017) indiquait que la majorité de personnes infectées par les virus de
l’hépatite n’ont pas accès aux dépistages et aux traitements qui pourraient
leur sauver la vie. Ces propos ont été encore une fois confirmés sur le terrain
avec 60% des 1000 sujets qui ne connaissaient pas leur statut. Le plus alarmant
est la difficulté des populations à se procurer les trois doses de vaccin
contre ces virus. Sur les 785 non porteurs de virus, seuls 430 se sont faits
vacciner. Les 580 restants n’ont pas pu, restant donc exposés aux virus.
Avec ces résultats nous sommes loin du bout du tunnel dans la lutte contre les hépatites au Togo et beaucoup d’efforts stratégiques restent à faire. Depuis 2012, sur les médias nous avons émis des cris d’alarme à l’endroit des autorités pour la création d’un programme national de lutte contre les hépatites comme recommandé par l’OMS. A défaut nous avons obtenu la création d’une division nationale de lutte contre les hépatites rattachée au Programme National de Lutte contre le Sida/Infections Sexuellement Transmissibles (PNLS/IST) qui n’est pas rien non plus.
Nous allons être reconnaissants même si c’est du devoir
étatique d’offrir de meilleures conditions de santé à ses populations. Ce sur
quoi nous insistons, c’est la nécessité pour la division nationale d’établir un
protocole de lutte à divulguer aux soignants et autres partenaires de la lutte.
Nous parlons de choses concrètes comme rendre obligatoire et gratuit le
dépistage des hépatites virales et la vaccination ; et surtout pour toute femme
enceinte ou accouchée et à tout nouveau-né dans les 24h suivant sa naissance
contre la période de 06 semaines observée jusque-là.
Pour finir il faudra que nous les praticiens de la médecine
tradi-moderne basée sur nos ressources endogènes soyons impliqués dans cette
lutte. De nos jours les prouesses de notre médecine dépassent le cadre
restrictif de médecine alternative auquel on le circonscrit souvent. Je donne
pour preuve notre centre Nouvelle Formule Sanitaire (NFS-Togo) qui annuellement
prend en charge rien que pour les hépatites une moyenne de 1000 patients avec
un pourcentage de satisfaction de 70 à 80%.
Il faut qu’on commence par permettre la vraie collaboration
entre les praticiens des deux bords (médecine classique et traditionnelle) et
que l’on cesse de dépeindre cette richesse africaine. En attendant les
hépatites virales continuent de tuer.
Par: Mathieu Kponou Tobossi, Consultant en naturothérapie, Expert en
phytohépatologie, Directeur du cabinet Nouvelle Formule Sanitaire (NFS)
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