Aliments toxiques pour les reins

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Extrait de l'article: Les reins sont des organes vitaux qui remplissent plusieurs fonctions cruciales. En effet, ils permettent notamment de filtrer les substances nocives et toxiques (urée, créatinine, acide urique), puis d’éliminer ces déchets par le biais de l’urine. L

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Les reins sont des organes vitaux qui remplissent plusieurs fonctions cruciales. En effet, ils permettent notamment de filtrer les substances nocives et toxiques (urée, créatinine, acide urique), puis d’éliminer ces déchets par le biais de l’urine. Les reins permettent en outre d’équilibrer les différents minéraux nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme et de maintenir l’équilibre hydrique du corps en produisant les urines. Pour toutes ces raisons, il est très important d’en prendre soin, notamment en adoptant une alimentation équilibrée.

Certains aliments sont ainsi à limiter drastiquement voire éviter pour assurer le bon fonctionnement de cet organe vital.

L’alcool

La consommation régulière et excessive peut être la source d’une détérioration des reins. L’alcool augmente la tension artérielle, qui favorise ensuite l’apparition de l’insuffisance rénale. Car les reins filtrent moins efficacement le sang.

Le sucre

Les sucres raffinés sont des sucres ajoutés dans les produits transformés dont les sodas, les confiseries, les pâtisseries industrielles ou même les plats préparés. Ainsi l’excès de consommation de ce sucre raffiné sursollicite les reins et peut aussi favoriser l’apparition des calculs rénaux. Les calculs rénaux sont des pierres fabriquées dans les reins en raison d'un déséquilibre de la composition des urines appelé maladie lithiasique. Les urines ont alors tendance à s'accumuler dans le rein qui gonfle.

Les boissons sucrées

En 2013, des chercheurs américains ont révélé que boire des sodas tous les jours augmente de 23% le risque de calculs rénaux. En 2019, une autre étude a montré que les plus gros buveurs de soda présentent 61% de risque supplémentaire de développer une insuffisance rénale chronique.

Le sel

L’organisation Mondiale de la Santé en recommande 5g par jour. Le sel est aussi accusé d’une longue liste de méfaits lorsqu’il est consommé en excès.  Il impacte le cerveau, le cœur, mais aussi les reins, même sans hypertension. Une trop grande quantité gêne leur bon fonctionnement avec là encore, à terme, le risque d’insuffisance rénale chronique.

L’excès de viande rouge

Selon une étude du « Journal of the American Society of Nephrology », le risque de pathologies rénales augmente jusqu’à 40 % pour les personnes qui consomment le plus de viande rouge. En cause, l’excès d’urée ou de phosphore lié à une surconsommation, toxique pour les reins. Il vaut donc mieux ne pas dépasser les 70 à 100 g de protéines par jour, en variant les sources.

Soupes industrielles

Les soupes toutes prêtes dissimulent aussi du sel. Les fabricants se servent des colorants, conservateurs, l’acide benzoïque et ses dérivés et additifs pour garantir une meilleure conservation et un meilleur goût. Or la consommation régulière de ces soupes peut contribuer à l’insuffisance rénale. 

Les chips

L’un des ingrédients les plus nocifs contenu dans les chips est une conséquence directe du procédé de fabrication. Il s’agit de l’acrylamide, un élément chimique cancérigène, produit lorsque les glucides sont cuisinés à haute température. Non seulement l’acrylamide ne peut être intégralement éliminée par l’organisme, mais elle dérègle le taux d’insuline. Selon l’étude américaine HEATOX, Heat-Generated Food Toxicants, la consommation d’aliments cuits à haute température stimule dans l’organisme la production de 800 éléments toxiques pour les reins, dont 52 sont potentiellement cancérigènes.

Conseils pratiques

Selon les données de l’OMS, les cas de patients souffrant d’insuffisance rénale chronique et d’autres types de problèmes, ont augmenté ces dernières années. Ces maladies sont aujourd’hui associées au diabète, au surpoids et aux pathologies cardiovasculaires. La bonne santé des reins commence dans l’assiette. Une étude australienne de septembre 2019, publiée dans le « Journal of American Society of Nephrology », confirme que le régime méditerranéen est le mieux indiqué. Opter pour une alimentation riche en fruits et légumes, en légumineuses, en céréales complètes, et en poissons réduit en effet de 30% le risque de maladie rénale selon les chercheurs. Ajouter aussi au menu quelques produits laitiers fermentés pour protéger le microbiote urinaire, dont le déséquilibre est à l’origine de nombreux calculs rénaux, de cystites et d’incontinences urinaires. Dans son ouvrage intitulé « les pouvoirs extraordinaires du rein », le Professeur Gilbert Deray, Néphrologue montre qu’il est important de conserver ses reins dans un état optimal pour avoir une bonne santé générale. « Les reins servent de sentinelle de votre état de santé. Si vos reins sont en bonne santé, le reste de votre corps le sera. Un régime méditerranéen, simple et bon, est l'équilibre alimentaire parfait pour une bonne santé. Préférez les aliments bio non transformés afin de restreindre votre exposition aux pesticides et aux additifs chimiques qui fragilisent les reins. En cas de faiblesse des reins, évitez le sel et trop de protéines. Pour mieux éviter le sel, il faut préférer les épices à la place du sel dans les plats », a conseillé le néphrologue.

Jean ELI