5 règles de bonnes pratiques dans les restaurants de rue

5 règles de bonnes pratiques dans les restaurants de rue
Extrait de l'article: Le secteur de l’alimentation de rue non seulement se maintient mais continue à se développer dans les villes. Ceci est dû à la forte demande des populations urbaines. Ils sont nombreux les restaurants de rue dans les villes et s’ils sont de véritable

Le secteur de l’alimentation de rue non seulement se maintient mais continue à se développer dans les villes. Ceci est dû à la forte demande des populations urbaines. Ils sont nombreux les restaurants de rue dans les villes et s’ils sont de véritables opportunités pour plusieurs l’alimentation de plusieurs personnes, il n’en demeure pas moins que ces restaurants de rue peuvent constituer des risques sanitaires pour les populations. C’est pour cela qu’il est nécessaire que les consommateurs aient des exigences fermes en ce qui concerne l’hygiène autour de l’alimentation de rue.

Dans un document édité en 2007 par l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), intitulé « Les bonnes pratiques d’hygiènes dans la préparation et la vente des aliments de rue en Afrique », cinq (05) principaux aspects entrant en compte dans l’alimentation de rue doivent être pris en compte : Les matières premières, le milieu, le matériel, la main d’œuvre et la méthode (en abrégé les 5 M).

Les matières premières

Elles prennent en compte le circuit d’approvisionnement et les lieux d’achats des ingrédients comme la viande, les légumes, le transport des marchandises et aussi l’eau qui entrent dans la préparation des mets commercialisés. Le consommateur doit se renseigner auprès du revendeur ou de la revendeuse sur l’origine de la viande qu’il met en vente : la viande, par exemple, a-t-elle été inspectée dans un abattoir agréé par l’Etat ?

Le milieu

Il désigne l’organisation, la gestion et l’entretien de l’environnement immédiat du lieu de préparation et de vente des aliments. Le consommateur doit exiger que l’espace où est servie la nourriture soit entretenu en permanence. Cette routine de propreté limitera la propagation et la contamination microbienne. Par exemple : que les tables soient nettoyées et désinfectées après le passage de chaque client et que les restes de nourritures ne trainent pas sur les tables ou sur le sol.

Le matériel

Il prend en compte l’hygiène des ustensiles et des équipements qui sert à la préparation, la conservation et le service des aliments. Si en tant que consommateur on constate que les assiettes ne sont pas bien lavées ou que les verres utilisés pour le service ont une odeur nauséabonde, vous pouvez demander et recommander à la restauratrice l’utilisation systématique du savon et de l’eau de javel pour la vaisselle.

La main d’œuvre

La main d’œuvre englobe tout ce qui a trait à l‘hygiène corporelle, vestimentaire et comportementale du restaurateur de rue et ses aides. En tant que consommateur, on peut demander au revendeur le port d’une bavette et d’un bonnet pendant le service. Se faisant, le revendeur évite que des mèches de cheveux et des postillons de salive ne rentrent dans la nourriture destinée à être vendue.

La méthode

Il s’agit de la préparation et la technique de conservation des aliments par la chaleur, la lutte contre les vecteurs de maladie, le lavage des mains, la manipulation de l’argent. Le consommateur peut demander à ce que le revendeur ne manipule pas l’argent et la nourriture en même temps. Il peut lui suggérer de prévoir une personne qui prend les commandes et reçoit l’argent. Le consommateur peut aussi demander au revendeur ou à la revendeuse, si ce n’est pas encore le cas, de protéger les aliments de la poussière et des insectes par des cageots imperméables.

Les règles d’hygiène alimentaire

Elles sont les mêmes que ce soit dans les restaurants de rue ou à la maison. Pour une bonne et saine cuisine, les aliments doivent être cuisinés dans un endroit sain, une marmite propre, avec de l’eau potable. Il faut s’assurer de bien nettoyer les aliments, et cela quel que soit le type d’aliment (viande poisson, fruits ou légumes). Il faut prendre la peine de bien les laver. Cette rigueur d’hygiène alimentaire doit s’appliquer aussi à la restauration de rue. Toutes ces règles d’hygiène dans les commerces alimentaires sont là pour garantir au consommateur une sécurité et une qualité alimentaire maximale. Le consommateur a donc le droit et le devoir d’interpeler le restaurateur ou la restauratrice en cas de manquement et de demander que ces règles soient respectées dans un restaurant de rue où il mange.

 

Source : Vétérinaires Sans Frontières- Suisse (VSF Suisse)

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santé éducation
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Le secteur de l’alimentation de rue non seulement se maintient mais continue à se développer dans les villes. Ceci est dû à la forte demande des populations urbaines. Ils sont nombreux les restaurants de rue dans les villes et s’ils sont de véritable

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