Les complications du diabète sur le système nerveux

---

Extract from the article: Le système nerveux périphérique regroupe les nerfs périphériques qui conduisent les informations sensitives ou les commandes motrices et le système nerveux autonome avec les nerfs des organes comme...

---

Le système nerveux périphérique regroupe les nerfs périphériques qui conduisent les informations sensitives ou les commandes motrices et le système nerveux autonome avec les nerfs des organes comme le cœur, l’estomac. Chez une personne atteinte du diabète, il survient un dysfonctionnement ou une atteinte des nerfs. Il s’agit de la neuropathie diabétique

 

La neuropathie diabétique est « une atteinte du fonctionnement des nerfs périphériques, de la commande motrice et du système nerveux autonome. L’excès de sucre dans le sang, joue un rôle capital dans l’apparition de la neuropathie diabétique. Plus l’équilibre du diabète est mauvais, plus la neuropathie sera précoce et sévère », souligne le Pr Mofou Bélo, Médecin Chef de la clinique de neurologie au CHU Sylvanus Olympio. D’autres facteurs indépendants de cet équilibre existent par ailleurs et sont probablement liés à la génétique ou à l’environnement, notamment nutritionnel. Voici les signes en rapport avec ces complications neurologiques.

D’après Pr Mofou Bélo, on distingue « les signes moteurs : crampes musculaires, perte de la tonicité des muscles avec parfois difficultés de se lever, paralysie progressive des membres. Il y a les signes sensitifs : ces signes peuvent toucher un ou plusieurs membres à la fois : perte progressive de la sensibilité pouvant aboutir à l’anesthésie cutanée favorisant le mal perforant plantaire, impression de marcher dans la boue ou sur le coton, la  perte souvent des sandalettes par le patient en marchant, douleurs fulgurantes donnant l’impression d’être en face de la braise ».

La neuropathie diabétique se manifeste également par des signes végétatifs notamment « perte du désir sexuel pouvant aboutir à une impuissance totale, dysfonctionnement cardiaque avec le cœur qui devient lent ou trop rapide, baisse brutale de la tension artérielle avec parfois une chute brutale pouvant entraîner des dégâts importants, vomissements incessants par atteinte du nerf qui assure la commande de l’estomac (nerf pneumogastrique) », énumère Pr Bélo.

La prise constante du traitement et le suivi régulier chez le médecin au moins une fois dans l’année, permettent d’éviter ces complications parfois mortelles.

Gamé KOKO