« Koklotsugbé » : traiter infections urinaires
- Posted on 22/05/2024 17:45
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- By raymonddzakpata@sante-education.tg

Extrait de l'article: Heliotropium indicum appelée en Ewé « koklotsugbé », à cause sa fleur qui ressemble un peu à la crète du coq, est une plante très utilisée dans la médecine traditionnelle...
Heliotropium
indicum appelée en Ewé « koklotsugbé », à cause sa fleur qui ressemble
un peu à la crète du coq, est une plante très utilisée dans la médecine
traditionnelle. Elle contient des principes
actifs doués de diverses propriétés médicinales pouvant intervenir dans le
traitement de nombreuses maladies.
L’heliotropium indicum a des usages
thérapeutiques multiples en raison de sa composition naturelle en éléments
actifs sur la biologie humaine. Avec sa saveur peu amère, elle est riche
en polyphénols, saponosides, en flavonoïdes, en tanins
galliques, en catéchiques, en quinones, en
substances adrénomimétiques et en alcaloïdes. L’extrait aqueux
d’heliotropium indicum possède des propriétés biologiques multiples dont
les potentiels : gastro-protecteur contre les ulcérations
gastriques, antihypertensif, anti-inflammatoire, antimicrobien et immnostimulant
Traiter hypertrophie de la prostate et
infections urinaires
Une
étude « Revue des activités
biologiques et de la composition chimique de Heliotropium Indicum L. »,
réalisée par Diop Rouguiatou en 2021, a montré qu’avec l’extrait méthanolique
des racines séchées de la plante qui a entraîné une inhibition substantielle
des contorsions induite par l’acide acétique chez les souris expérimentales
observant ainsi une activité diurétique significative chez ces animaux. Les
effets diurétiques ont été révélés par le rapport de perte d’électrolyte
respectivement comme celle du diurétique standard le furosémide qui a été
utilisée dans l’expérience. D’autres chercheurs ont montré que les tanins et
les flavonoïdes par un relâchement de l’endothélium vasculaire et les
alcaloïdes par induction d’une bradycardie, seraient responsables de la
réduction de l’hypertension artérielle.
Au
Mali, les feuilles de « koklotsugbé » associées au fruit du tamarinier
sont utilisées en décoction par voie orale pour traiter les problèmes
urinaires. Une étude réalisée en ile de Maurice, a montré l’efficacité de
l’infusion des feuilles pour traiter les infections rénales et en tant que diurétique.
En
Afrique, c’est une plante traditionnellement exploitée également dans la
pharmacopée pour aider au traitement de la diarrhée, la constipation et de
maladies cardiovasculaires grâce à la présence d’alcaloïdes réducteurs de
l’hypertension artérielle.
Recette 1 pour traiter
l’hypertrophie de la prostate : Prendre les feuilles de la plante et bien
les laver. Faire bouillir ensuite dans 1 litre d’eau pendant 10 à 15 minutes.
Laisser reposer. Filtrer et boire 1 verre bambou 3 fois par jour pendant 3
jours.
Recette 2 : Prendre 10 feuilles de
« koklotsugbé » et écraser. Extraire le jus et boire 1 petit verre
matin à jeun et le soir 1 petit verre avant de se coucher.
Raymond
DZAKPATA