Comment détecter un début d’infarctus ?

Comment détecter un début d’infarctus ?
Extrait de l'article: L’infarctus du myocarde fait partie des maladies cardiovasculaires les plus fréquentes. Il est donc important d’en connaître les symptômes, des plus typiques au moins soupçonnés, pour être pris en charge rapidement en cas d’attaque et ainsi améliorer

L’infarctus du myocarde fait partie des maladies cardiovasculaires les plus fréquentes. Il est donc important d’en connaître les symptômes, des plus typiques au moins soupçonnés, pour être pris en charge rapidement en cas d’attaque et ainsi améliorer le pronostic.

Parmi les plus fréquentes causes de décès par maladie cardiovasculaire, on retrouve l’infarctus du myocarde, plus communément appelé crise cardiaque. Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? L’infarctus désigne l’obstruction d’une ou de plusieurs artères coronaires, qui sont les artères nourricières du cœur. Celui-ci n’est donc plus approvisionné en sang et en oxygène. Cette obstruction résulte, dans la grande majorité des cas, de la rupture d’une plaque d’athérome, correspondant au développement de graisses c’est-à-dire les lipides sur la paroi des artères. Si les adultes sont quasiment tous porteurs de plaques d’athérome, certains facteurs accélèrent leur survenue et rendent ainsi plus à risque d’infarctus, comme le tabac, l’hypertension artérielle, le diabète, l’excès de graisses animales, le surpoids et l’obésité.

Une crise cardiaque sans symptôme ?

Dans la majorité des cas d’infarctus, la présence de symptômes plus ou moins typiques permettent donc de mettre la puce à l’oreille. Mais il y a des crises cardiaques qui passent inaperçus en raison de l’absence de signes d’alerte : c’est ce que l’on appelle l’infarctus silencieux ou l’infarctus asymptomatique. On l’observe souvent chez les personnes diabétiques, car elles ont des douleurs très atténuées. Une perception moindre des symptômes qui peut être due à une complication du diabète : en effet, la neuropathie diabétique est une pathologie qui atteint les nerfs de l’organisme et perturbe considérablement la sensibilité à la douleur. Alors, comment peut-il être détecté ? A l’occasion d’un électrocardiogramme. D’où l’importance d’un suivi cardiologique régulier chez les personnes à risque.

Peu importe sa forme : l’infarctus constitue une urgence vitale puisque 10% des victimes en meurent dans l’heure. En cas d’observation de symptômes plus ou moins clairs, il n’y a qu’une seule chose à faire : agir vite pour améliorer le pronostic.

Mesures pour réduire les récidives

Mais la prise en charge ne s’arrête pas là, car les risques de récidive et de complications sont bel et bien présents. Afin de les réduire, un traitement médicamenteux, des mesures hygiéno-diététiques et un suivi médical régulier doivent impérativement être mis en place. Après l’infarctus, le patient va sortir avec plusieurs types de médicaments. Dans un second temps, on lui demandera d’arrêter de fumer, de contrôler ses graisses, sa tension artérielle et son diabète. On lui proposera de manger le plus sainement possible : l’alimentation doit être saine, variée et équilibrée, basée sur les fruits et légumes. Limiter sel, sucre et gras. Par ailleurs, il convient de pratiquer une activité physique régulière et adaptée. Si la rééducation cardiaque est préconisée, les patients sont peu nombreux à suivre les séances : il n’y a que peu d’entre eux qui passent en réadaptation.

Source : « Doctissimo »


Auteur
sa
Rédacteur
Abel OZIH

L’infarctus du myocarde fait partie des maladies cardiovasculaires les plus fréquentes. Il est donc important d’en connaître les symptômes, des plus typiques au moins soupçonnés, pour être pris en charge rapidement en cas d’attaque et ainsi améliorer

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