Le Togo engagé à lever les obstacles liés à la planification familiale

Le Togo engagé à lever les obstacles liés à la planification familiale
Extrait de l'article: La directrice de l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou, Marie Ba, a conduit une mission, les 24 et 25 avril 2023 à Lomé pour évaluer les avancées du pays en matière de planification familiale. A l’issue des différents entretiens avec

La directrice de l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou, Marie Ba, a conduit une mission, les 24 et 25 avril 2023 à Lomé pour évaluer les avancées du pays en matière de planification familiale. A l’issue des différents entretiens avec les autorités, les partenaires techniques et financiers, la société civile et les médias, elle a salué l’engagement renouvelé du pays à muscler les actions en vue d’être au rendez-vous de 2030, où chaque togolais aura un accès équitable aux services de santé sexuelle et reproductive et de planification familiale.

La directrice, rassurée par la volonté de l’exécutif veut impliquer les jeunes, dans l’élaboration des programmes et projets. Ceci afin qu’ils ne soient plus relégués aux simples bénéficiaires des soins et des services. Le souhait du Partenariat de Ouagadougou est de faire des jeunes, des acteurs de changement qui participent aux prises de décision, et aux initiatives en leur faveur. « Nous saluons l’engagement du Togo à travailler en multisectoriel pour atteindre les objectifs fixés en matière de santé de reproduction et de planification familiale », a-t-elle déclaré.

Sur la mobilisation des ressources domestiques pour la planification familiale, la directrice a trouvé également un écho favorable auprès des autorités togolaises.  Avec l’initiative de Ouagadougou et Amplify, le Togo s’est engagé à augmenter de 10% chaque année, les fonds domestiques pour l’achat des contraceptifs et la planification familiale. « C’est un engagement que nous avons réitéré et que le gouvernement a rassuré d’honorer », souligne Marie Ba, qui souhaite voir les partenaires aussi augmenter leurs contributions.

Le Togo, avec une croissance démographique rapide, un taux de croissance annuelle de 2,3% et une fécondité de 4,3 enfants par femme, peine à atteindre les objectifs de son Plan d’Action National de Planification Familiale 2017-2022. La prévalence contraceptive chez les femmes en union a augmenté de 21,4% en 2017 à 26,3% en 2022, en deçà des prévisions.

Les besoins non satisfaits persistent 32,2% chez les femmes mariées ou en union, en raison d’un accès limité aux services de la planification familiale, à la  stigmatisation et aux limitations culturelles religieuses. Un tableau sombre tiré par des taux relativement faibles des investissements nationaux et internationaux, des paysages politiques changeants et des environnements sociaux parfois complexes. Des points sur lesquels, le pays travaille pour y apporter des solutions durables.

Lancé en 2011, le partenariat de Ouagadougou regroupe neuf pays francophones de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo) autour de l’accélération des progrès de l’utilisation des services de planification familiale dans la région.

Elom AKAKPO

Auteur
sa
Rédacteur
Abel OZIH

La directrice de l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou, Marie Ba, a conduit une mission, les 24 et 25 avril 2023 à Lomé pour évaluer les avancées du pays en matière de planification familiale. A l’issue des différents entretiens avec

VOUS POURRIEZ AUSSI AIMER